« Gangnam Style », on aime ou on aime pas mais force est de constater le succès planétaire de ce tube:
- PSY le chanteur Sud Coréen a réuni à Paris plus de 20000 spectateurs lundi sur l’esplanade du Trocadero pour le plus grand Flash Mob de France organisé par Sébastien Cauet sur NRJ ,
- La vidéo du clip sur Youtube est actuellement 2ième vidéo la plus vue au monde après « Baby » de Justin Bieber, mais elle est déjà la plus likée et s’apprête à devenir numéro et à dépasser la barrière fatidique du milliard de vues. Voir à ce propos l’analyse de la société ChannelMeter
- PSY a été décoré par la Corée du Sud et Gangnam Style a été dansé par des personnalités aussi variées que Eric Schmidt patron de Google, David Cameron, premier ministre anglais, Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU, et peut être même par Obama pour sa femme en privé (cf. Wikipedia)
Que retenir alors de ce succès? Et comment s’en inspirer en terme marketing?
- Etre différenciant: Gangnam style reprend les classiques du genre à rebrousse poil, PSY n’hésite pas à se tourner en ridicule avec la danse du cheval, il cherche volontairement à être à la fois « classy et cheesy »! Ce n’est pas en faisant la même chose que tout le monde que l’on arrive à sortir du lot.
- Atteindre la masse critique sur une niche (en l’occurence la Corée du Sud) avant de s’ouvrir au monde. un peu comme Facebook l’a fait en commençant son aventure comme un service limité aux étudiants d’Harward (voir à ce propos notre précédent article sur le succès de Facebook).
- Etre relayé par des influenceurs importants: Robbie Williams, Britney Spears, Katy Perry, Tom Cruise et de nombreux autres artistes ont partagé la vidéo sur leur compte Twitter et Facebook démultipliant de à chaque fois le nombre de vues de façon exponentielle. A ce propos Wikipedia présente l’évolution du nombre de vues par jour au fur et à mesure des partages par des personnalités connues.
- Favoriser le partage: en n’étant pas regardant sur son droit d’auteur et en laissant les internautes faire des remix et des parodies de son clip, PSY et sa maison de disque YG Entertainment ont aussi certainement contribué au succès. Voir à ce propos l’analyse de Lionel Maurel dans OWNI
Néanmoins, même en appliquant toutes ces recettes à la lettre, je ne vous garantie pas un tel succès. En effet comme dans tout phénomène planétaire, il y’a une part de chance certaine, un air du temps indéfinissable. Force est de constater aussi, que dans la morosité ambiante de notre crise planétaire, ce clip bariolé et décalé, avec sa musique entêtante et joyeuse, est plutôt rafraîchissant et sympathique…
Et vous que pensez-vous de ce succès? Avez vous d’autres façons de l’expliquer?
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Voir les commentaires (1)
on aime ou on aime pas n'empêche il a fait un sacré buzz et s'en est mis plein les poches.