Et si l’amour n’était que marketing ? Bienvenue au coeur de l’Inbound Lover…

4 mois soit 16 semaines, 112 jours soit  2.688 heures, 161.280 minutes soit 9.676.800 secondes: c’est le temps que j’ai mis réellement pour comprendre l’essence de l’inbound marketing.

Une stratégie à la fois séductrice et astucieuse et qui, finalement, a transformé le journaliste que j’étais en un passionné des stratégies de contenu éditorial, autrement dit le “content marketing”.

 

J’ai tellement été envoûté et séduit par sa philosophie que je n’ai eu aucun mal à réfléchir maintes fois (de jour comme de nuit), à la façon de mieux l’assimiler.

Dans ma quête de compréhension, se sont succédé dans mon esprit différentes réflexions à la fois délirantes et folles. Et j’ai décidé de partager l’une d’entre elles avec vous, celle que juge la plus pertinente, amusante et raisonnable pour quiconque souhaite maîtriser l’inbound marketing.

Si cela fait partie également de vos priorités actuelles, laissez vous guider par cet article et soyez prêts à rentrer dans l’inbound lover.

Let’s go for love marketing !

Chers lecteurs, avant d’entrer dans le vif du sujet, il importe de trouver une définition au terme “Inbound marketing”; enfin celle que nous retrouvons sur la toile et plus précisément chez certains spécialistes du domaine.

J’en ai sélectionné deux justement : les Gabriel², je veux bien sûr parler de Gabriel Dabi-Schwebel et Gabriel Szapiro.

Le premier, Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur de l’agence 1min30 traduit l’inbound marketing en ces termes : “Chaque entreprise doit devenir son propre média pour convertir son audience en clients”.

Le deuxième, Gabriel Szapiro auteur du livre “L’inbound Marketing selon la stratégie du Sherpa” propose, quant à lui, de construire l’inbound comme une démarche marketing sur 6 objectifs : attirer, séduire, convertir, permettre, conclure et suivre.

Tous deux dans leur conception de l’inbound marketing partent d’un même principe: “Faire venir le client à soi plutôt qu’aller le chercher”.

Afin de mieux comprendre mais aussi d’observer la véracité et l’efficacité de leur démarche, j’ai essayé, à partir de ma petite expérience, de la comparer à nos relations amoureuses.

De cette petite comparaison, j ai compris tout simplement que l’entonnoir de conversion tel que proposé par les Gabriel² dans leur démarche marketing était semblable à la démarche généralement utilisée par les hommes pour séduire.

Les raisons ? Je vous explique 😉

 

Acte 1 : “Je t’embrasse” : C’est une blague ? – “Je veux faire ta connaissance” : C’est mieux !

 

 

Tout d’abord, tenter un quelconque rapprochement avec une fille lors de vos premières rencontres est devenu totalement “has been” voire « déplacé » à notre époque. La bonne pratique nous apprend qu’il faut commencer par chercher à la connaître avant d’entreprendre quoi que ce soit.

Eh bien, pour débuter notre analogie sur les chapeaux de roue, dans l’Inbound marketing, nous retrouvons la connaissance de notre public cible comme étape de départ essentielle.

En effet, attirer une audience cible dans une démarche inbound, nécessite au préalable d’avoir des informations précises sur le sexe, l’âge, les centres d’intérêts de notre population-cible mais aussi leurs problématiques quotidiennes ; cela est généralement matérialisé par la réalisation des personas.

 

Acte 2 : Chers internautes, venez chez moi car je suis un expert

 

 

Une fois toutes ces précieuses informations emmagasinées, l’adepte de l’inbound marketing passe à l’action suivante : transformer son site en un media qui va traiter des problématiques que rencontre son public-cible, au travers de contenus pertinents.

Plus cela est durable, plus le public cible voit en l’entreprise l’expert toujours présent et « sur qui l’on peut compter ».

Lorsque Gabriel dit que le journal de 20 heures est tous les jours à 20 heures, il met en exergue la genèse d’où  naît cette cohérence de la marque, et par conséquent sa force pour favoriser compassion et « amour » entre le public et la marque.

C’est aussi le cas dans nos relations amoureuses !

En effet, une fois que l’homme détient toutes les informations nécessaires à la bonne connaissance de sa nouvelle conquête, il peut alors aborder des sujets communs avec elle, et ainsi entrer dans de passionnants échanges teintés d’humour, d’intrigue et d’inattendu.

A ce moment précis, le regard envers l’homme change, la relation s’installe : « C’est bien sûr un peu trop tôt pour parler d’amour »  ☺.

Si vous le permettez, prenons l’exemple d’une fille qui adore l’équitation. Les sujets abordés par l’homme lors de leurs rencontres tournent quelque peu autour du monde de l’équitation : ce dernier possède alors des chances de faire partie de ses compagnons préférés. Cela peut vous sembler une attitude hypocrite voire machiavélique. 

Mais bien que ce ne soit pas aussi simple que ce que nous décrivons, je pense sincèrement qu’attirer une fille demande que l’on s’intéresse aux sujets qui la passionnent. Comme disait Cicéron : “Si vous voulez me convaincre, vous devez penser mes pensées, ressentir mes émotions et parler avec mes mots”.

Ainsi, vient l’heure de la conversion du prospect dans le cas d’une philosophie inbound, ou encore, le passage d’une amitié simple à une potentielle esquisse amoureuse.

 

Acte 3 :  Si vous le permettez… ou l’heure du marketing de permission

 

 

Il n’y a rien de plus beau et élégant qu’une expression telle que : “Si vous le permettez” lors d’une relation naissante. Cela prouve votre bonne foi et exprime l’attention manifeste portée à l’avis de l’autre dans l’attente de son consentement pour la relation amicale ou amoureuse.

Dans l’Inbound marketing, cette même démarche est aussi de mise. S’inspirant de la pensée de Seth Godin “N’envoyez de messages qu’à ceux qui vous en ont donné la permission et qui l’ont désiré”, elle est présente à toutes les étapes de l’Inbound marketing. Elle se traduit généralement par la présence d’un call-to-action à la fin d’un article où l’on donne la possibilité au prospect d’avoir de plus amples informations en cliquant sur un lien.

 

Exemple de Call to action à la fin d’un article

 

 

Il est alors dirigé sur une landing page qui va permettre de recueillir des informations sur lui, puis d’enrichir la base de données de la marque.

En résumé, cela va susciter le désir volontaire du destinataire de recevoir vos avances, vos messages et vos offres.

Toutefois, pour que cela soit réalisable, cette démarche doit être accompagné d’une stratégie de contenus premium ; laquelle sera matérialisée par exemple par la proposition d’un webinar ou livre blanc, qui servira « d’appât » au futur client.

 

Exemple de landing page

 

 

Acte 4 : Tu ne regretteras pas d’avoir porté ton choix sur moi… ou l’heure de la fidélisation client…

 

 

Comme le jardinier qui vient entretenir ses fleurs après avoir amoureusement semé ses graines, cette partie correspond à la dernière étape de votre travail colossal.

Garder ses clients est pour moi, l’étape la plus difficile et c’est pourquoi j’aimerais que l’on revienne sur la citation de Gabriel Dabi-Schwebel que nous évoquions un peu plus haut.

Cette citation peut paraître anodine voire amusante mais je crois que c’est en elle que réside la quintessence de l’inbound marketing.

Être constant dans la production voire le développement d’un contenu intéressant et utile à l’activité de vos clients : telle doit être la trame de l’esprit Inbound, lorsque l’on souhaite l’appliquer.

En d’autres termes, vous devez être en permanence à l’écoute des désirs de vos clients.

Ainsi, progressivement, vous acquerrez, comme le dit Gabriel Szapiro, « l’indispensable culture de l’obsession client, sésame de développement d’une marque forte ».

Pour refermer les portes de cet article, j’aimerais, chers lecteurs, que vous compreniez que l’inbound marketing est loin des années Kotler marquées par une démarche marketing intrusive oubliant le choix du consommateur (lui-même en a convenu).

Elle s’inscrit plutôt dans une dimension humaine dont les valeurs tournent autour de l’exigence de la confiance, du partage et où la primauté est donnée au bien-être de ceux qui partagent le quotidien des plateformes de la marque.

C’est aussi la raison pour laquelle le passionné de l’inbound que je suis, loin d’être un spécialiste, a décidé de partager avec vous sa conception de l’Inbound marketing.

Pour moi, l’Inbound marketing c’est du love marketing !

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager avec vos proches passionnés du marketing. Et si vous souhaitez appliquer la philosophie inbound à votre entreprise, vous pouvez consulter notre Livre Blanc sur l’Inbound marketing, ainsi que notre proposition d’accompagnement en Inbound marketing.

Gabriel Dabi-Schwebel: Ingénieur de formation, j'ai accompagné notamment pour Alcatel, TF1, SFR et Lagardère Active le lancement de nombreuses révolutions numériques : 3G, VoD, Triple Play, TV Mobile, Apps Smartphone, Smart Grid, etc. Ces expériences ont forgé mon expertise du marketing interactif et ma connaissance des technologies digitales. En 2012, après avoir mis en oeuvre personnellement dans le cadre de startups, l'approche de l'inbound marketing et en avoir mesuré les bénéfices, j'ai décidé de créer une agence. Je l'ai appelé 1min30. 1min30 correspondant au temps d'attention de l'utilisateur sur internet. Devenir son propre média et convertir son audience en client, beau challenge que nous avons à coeur de relever pour tous nos clients ! Depuis 2017 aussi, je suis conférencier sur la transformation digitale avec pour objectif de créer un électrochoc dans les entreprises. J'ai aussi lancé un Vlog Enjot the Day ! à retrouver sur le Youtube de l'agence. Vous souhaitez mettre en place une stratégie marketing efficace et rentable pour votre entreprise ? Rejoindre notre réseau d'agences en région ou l'international ? Organiser une conférence ou écrire un article autour de l'inbound marketing ? Contactez-moi et avançons ensemble.

Voir les commentaires (1)

  • J'aime cette transposition. Bravo
    On est loin de Kothler mais uniquement sur la démarche, le fond est identique :-)
    Il est plus simple maintenant de trouver l'information (elle aime l'équitation) grace aux reseaux sociaux qui facilite la demarche mais la rend plus compliquée car nous sommes plus nombreux à avoir accès à l'information ( j'aime l'équitation). Le défi est donc double : investir pour trouver l'information et investir de nouveau la transformer en une démarche plus performante que celle son concurrent .

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