2016
09/Déc

Cinq conseils pour réussir une interview vidéo

L’interview est un peu le degré zéro de la communication vidéo. Pauvre en images, elle ne permet pas de tirer le meilleur parti de ce formidable outil qu’est l’image animée. Pourtant, dans certains cas, l’interview reste incontournable, notamment pour insister sur le témoignage ou l’expertise d’une personne précise. Si vous n’avez pas pu trouver un format plus approprié, voici donc cinq conseils pour réussir votre interview vidéo.

Préparez le terrain

Même si vous excellez dans l’art de l’improvisation, mieux vaut préparer votre interview. Et notamment votre interlocuteur. Vous n’aurez pas toujours affaire  à un professionnel instinctivement à l’aise devant la caméra. À moins d’aimer travailler dans le stress, il est donc préférable que la personne à interviewer ne découvre pas le jour même la façon dont les choses vont se passer.

Pour cela, il faut lui expliquer le déroulé des opérations et circonscrire avec elle le sujet sur lequel vous allez l’interroger. Vous ne l’avez pas choisie par hasard, mais parce qu’elle maîtrise parfaitement ledit sujet. Mais cette personne aura tout de même besoin de préparer son intervention pour ne pas être prise au dépourvu le jour J. Ce qui nous amène au conseil suivant.

Pas de par coeur, pas de prompteur

Se retrouver face à une caméra, c’est stressant pour la plupart des gens. Pour se rassurer, certains rédigent leur intervention, qu’ils apprennent par coeur (plus ou moins…), ou vont même jusqu’à vous réclamer un prompteur. Grave erreur : le par coeur ou le prompteur sont deux éléments de stress supplémentaires qu’il va falloir gérer en plus de celui d’être filmé. Apprendre un texte par coeur, c’est courir le risque de se tromper, et perdre tous ses moyens au premier trou de mémoire : ça n’arrive pas qu’aux autres !

Quant au prompteur, il est réservé à des professionnels entraînés qui en ont l’habitude : ils sont en effet capables de donner l’illusion de tenir avec naturel des propos directement issus de leur inspiration immédiate, plutôt que d’ânonner un texte qui défile sous leurs yeux. C’est un talent que n’a pas le commun des mortels. Avec un prompteur, vous êtes assurés de chasser le naturel, qui ne reviendra pas au galop mais s’enfuira pour de bon ! Le résultat est généralement désastreux.

Variez les plans

Prévoir au moins deux types de plan (un plan large et un plan serré), c’est indispensable pour deux raisons. Cela permet d’une part de donner du rythme visuellement à l’interview. Une interview composée d’un seul plan ininterrompu, caméra posée, quel ennui !

D’autre part, avoir deux types de plan permet de faire du montage (vous pouvez toujours essayer de monter des passages d’un unique plan, effet comique garanti ! ). Et par le montage, on élimine les propos superflus ou redondants, les hésitations, les digressions… de façon parfaitement fluide et invisible à l’oeil du spectateur, qui peut ainsi se concentrer sur le propos.

Faites appel à un journaliste

L’art de l’interview, ce n’est pas se borner à poser des questions, même si elles sont bonnes. Il faut que le propos de l’interviewé soit clair et intelligible, qu’il s’exprime par des phrases courtes facilement compréhensibles (qui, paradoxalement, lui donneront l’air plus intelligent que s’il utilise des sentences alambiquées…), qu’il ne se perde pas dans ses propos, qu’il délivre l’intégralité de son message, mais pas davantage. 

Il s’agit également de raisonner dès l’interview en termes de montage, de s’assurer que deux idées ou deux phrases pourront s’accrocher harmonieusement l’une à l’autre, qu’un propos essentiel n’a pas été passé à la trappe. Si vous n’êtes pas totalement sûr d’y parvenir, mieux vaut alors faire appel à un vrai professionnel : l’art de l’interview est un vrai métier, qui ne s’acquiert que par une longue pratique.

Disparaissez

Bon nombre d’intervieweurs choisissent de conserver leurs questions dans le montage final, voire d’apparaître à l’écran. C’est une pratique très discutable, qui n’a souvent pour but véritable que de flatter l’ego de l’intervieweur, et qui s’avère généralement contreproductive. Si l’intervieweur est médiocre, il va de soi que sa présence nuit à l’interview. S’il est « bon », ou en tout cas s’il « crève l’écran », il risque de cannibaliser, ou pire, de ringardiser son interlocuteur. Gardez à l’esprit que le principe même de l’interview, c’est de valoriser la personne interviewée et ses propos.

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Gabriel Dabi-Schwebel

Posté par

Ingénieur de formation, j'ai accompagné notamment pour Alcatel, TF1, SFR et Lagardère Active le lanc

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