2011
04/Mar

Le Community Manager doit-il vraiment faire partie de l’entreprise… ?

community manager

Quelques personnes s’accordent sur le fait que “Le community manager doit faire partie de l’entreprise”. » Mais comme souvent, le mieux n’est-il pas l’ennemi du bien?

Pour répondre à cette question, je vous propose de passer en revue les arguments présentés par les défenseurs de son externalisation.

1/ Un community manager a par définition un rôle de porte-parole.

C’est exact, mais cela ne disqualifie pas pour autant un porte-parole issu de l’extérieur. En effet, il existe de nombreuses entreprises, et non des moindres, qui ont du mal à assumer la transmission de leur communication par un community manager interne. Pour ces entreprises, l’apport d’une compétence extérieure s’avère souvent décisive pour infléchir leur perception par l’extérieur.

 

2/ Les vraies démarches relationnelles aujourd’hui menées par certaines marques sont souvent animées par une personne interne

Seuls les collaborateurs de l’entreprise seraient capables d’aller au bout des démarches relationnelles. Mais cela ne signifie pas qu’ils doivent être présents de bout en bout dans la démarche de communication autour de cette relation, surtout si le nombre de liens relationnels tend à augmenter de manière vertigineuse. Tout le monde aimerait pouvoir dialoguer avec le PDG d’une entreprise pour lui exprimer ses griefs, mais il faut bien des intermédiaires pour analyser, rationaliser, et présenter l’information au PDG, sinon celui-ci passerait son temps à répondre au téléphone à ses clients…

 

3/ On ne parle pas de community management mais de brand management.

Certes, l’activité de « community management » n’est qu’une brique dans le dispositif global de présence en ligne. Mais rien ne disqualifie une agence à gérer cette présence en ligne, tant que cela se fait de manière transparente et en respectant les valeurs et la stratégie de l’entreprise concernée. Si une Agence décide de confier ce type de prestation à un « junior inexpérimenté », bien entendu, cela peut poser problème. Mais si les compétences adéquates sont mises en face, pourquoi s’en priver?

4/ Une agence de comm’ vend de la comm’, une agence de veille vend de la veille, … une marque doit trouver le bon interlocuteur pour chaque besoin

Comme d’autres secteurs, celui de la communication et du web connaît ses propres évolutions. La notion de « service informatique » n’existait pas au début des années 60, mais s’est fortement développée dès que son existence se justifiait aussi bien pour des raisons économiques que de compétence technique. Je crois que c’est ce qui se passe aujourd’hui dans l’univers de la communication en ligne. La possibilité d’aligner des équipes flexibles, spécialisées, sur des projets à durée de vie plus ou oins limitée, est l’une des évolutions naturelles de ce secteur. Pourquoi aller contre la tendance globale?

Un community manager est une sorte d’homme orchestre, un Zelig de la communication en ligne. Ce type de talent ne s’épanouit pas toujours au sein d’organisations de grandes tailles, et peut trouver son compte dans des agences à taille humaine.

 

Source : blogangels.net

Gabriel Szapiro

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