2017
07/Juil

5 conseils pour réussir la mise en page d’un livre

Lorsque le consommateur achète un livre, il regarde en premier le design, les photographies et les illustrations. C’est au maquettiste de transmettre, par sa mise en page, le message que l’auteur souhaite faire passer. Interviennent alors la typographie, la disposition des éléments et les images.

1. La couverture, l’appât à lecteur

La couverture est l’élément essentiel pour attirer l’œil du consommateur. Cela passe par un titre accrocheur : il peut être amusant ou choquant pourvu qu’il suscite l’intérêt du lecteur. Le texte doit être lisible, c’est-à-dire avec un gros corps. On utilisera une typographie avec empattements, sans serif, ou cursive, en fonction du message du livre. D’ailleurs, la tendance du moment dans le monde du design est aux gros titres occupant la plus grande partie de la couverture. Il faut éviter les typographies fantaisie trop chargées et difficiles à lire. Gardez toujours à l’esprit le type de consommateurs ciblé.

La photographie ou l’illustration joue un rôle important dans la couverture. Elle peut être totalement absente du décor (comme c’est souvent le cas sur les livres de design) ou alors occuper une grande partie de l’espace pour donner envie au lecteur d’en voir plus (dans les livres de cuisine, par exemple).

2. Bien choisir les couleurs

Les couleurs suscitent des émotions, des envies ou des messages. Pour bien les choisir, il faut savoir à quelle cible on s’adresse. Le noir et le blanc sont fréquents dans les ouvrages de luxe, le vert nous rappelle la nature et l’environnement, le bleu nous apaise, tandis que le rouge nous tape à l’œil. N’oublions pas que le choix des couleurs est tout aussi important pour une bonne lisibilité du texte. Par conséquent, les polices de couleur pastel ou trop saturée sont à éviter : d’abord parce que cela risque de mal ressortir à l’impression, mais aussi pour éviter trop d’efforts au lecteur.

À retenir : en mode comme en mise en page, il ne faut pas mettre plus de 3 ou 4 couleurs dominantes sur la maquette au risque de perdre l’identité générale du livre. Cette règle vaut également pour les sites Internet.

3. N’ayez pas peur de l’espace, laissez respirer la mise en page !

En tant que maquettistes, nous avons tendance à penser, à tort, qu’il y a toujours de l’espace vide à occuper. Or, plus la maquette est épurée, plus elle apporte une touche de fraîcheur et de modernité au livre. En effet, le lecteur sera moins effrayé par un texte qui lui paraît court par le peu d’espace qu’il prend sur la page, et aura plus envie de le lire : surtout si la page comporte de belles illustrations ou photographies qui l’attireront sans aucun doute.
Pour faciliter la lecture, il est bon de laisser une grande marge sur chaque bord pour pouvoir poser les pouces sans cacher le texte. De plus, n’hésitez pas à changer quelques fois la structure de vos pages, pour surprendre lecteur.

Tenez compte des marges nécessaires au milieu du livre en fonction de la finition voulue. Par exemple, un dos carré-collé prend environ 6 mm au milieu. Il faut donc prévoir large. De plus, il faut faire attention à l’image qu’on mettra entre deux pages, car elle risque d’être rognée par le pli de la reliure.

4. La typographie, synonyme d’identité

De manière générale, une mise en page comporte 3 feuilles de style : un titre pour attirer l’attention, un sous-titre pour introduire les différentes parties et un texte courant. Pour les titres et les sous-titres, la typo doit être imposante et mise en avant. A l’inverse, le texte courant est plus discret, donc plus petit. Il faut donc absolument qu’il soit lisible : évitez les typos calligraphiques ou fantaisie risquant rapidement d’entraîner une migraine. Même règle que pour les couleurs : ne pas dépasser 3 typographies pour garder une harmonie tout au long du livre.

Quelques chiffres à retenir : le corps de texte est compris entre 9 pt et 14 pt pour le texte courant en fonction de la typographie et du format de livre. L’âge de la cible peut influencer ce critère. Pour les textes plus discrets, ils ne doivent pas être en dessous de 4 pt au risque d’être illisibles.

5. La photo, la cerise sur le gâteau

Soyons honnêtes, nous sommes nombreux à regarder d’abord les photos ou les illustrations avant de lire le texte. Prenons l’exemple d’un livre de cuisine : la photographie d’un plat appétissant retiendra bien plus notre attention que la banale – mais nécessaire – liste d’ingrédients qui l’accompagne. Dans ce cas précis, la présence de photographies à chaque page est importante. C’est très souvent l’un des meilleurs arguments de vente du livre. Dans les romans également, c’est une plus-value qui n’est pas spécialement réservée aux enfants.

N’hésitez plus un seul instant : mettez vos plus belles photographies pour faire de votre mise en page un atout majeur !

 

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Gabriel Dabi-Schwebel

Posté par

Ingénieur de formation, j'ai accompagné notamment pour Alcatel, TF1, SFR et Lagardère Active le lanc

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2 Commentaires

wissal dit: 12 Juil 2017

Très bon article.
Je pense que le plus compliqué reste l'espace. Je pense qu'un regarde venant de l'extérieur aide beaucoup !
Après le choix de la photo c'est ce qui fait le livre.


Gabriel Dabi-Schwebel 12 Juil 2017

Merci Wissal !
Tout à fait d'accord, un regard venant de l'exterieur aide beaucoup à s'orienter créativement.



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